the local authorities
defused an explosive bomb dating from the Second world war. All
the inhabitants of the district were evacuated, with the assistance
of the firemen.
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2009
16.000 personnes
sont évacuées le dimanche 2 août dans un rayon
de 800 mètres autour du plateau des Capucins pour déminage
de ce site de 12 hectares à l'intérieur de l'arsenal
que la Marine Nationale rétrocède à la Ville.
D'autres évacuations sur un périmètre plus
réduit sont prévues les 15 et 16 août ainsi
que le 22 août pour désamorcer 83 cibles potentielles
détectées...
Les travaux du tracé
du futur tramway ont aussi commencé et ce jusqu'en 2012.
Le creusement pour les fondations du terminus ouest a déjà
mis à jour deux bunkers d'où il a fallu extraire
7 tonnes de munitions et d'explosifs entreposés pendant
la guerre mondiale1939/45. Et les tranchées creusées
sur toute la ligne sont susceptibles de mettre à jour quelques-uns
des 3.000 engins explosifs qui n'auraient pas pétés
sur les 300.000 qui ont anéantis Brest pour sa libération
par les forces alliées en 1944...
65 ans plus tard, Brest
qui cherchait à refermer les plaies de cette douloureuse
libération, les reouvre ...
Les démineurs se remettent aciduement au boulot et la sirène
sonne les évacuations !
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Dans la
presse
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Ouest France 17 août
2009
« 1 800 personnes évacuées au lieu de 9 000
»
Trois questions à...Pascal Cavarec, société
de déminage Sita Remédiation
Quelle est la différence entre
l'opération du 2 août et celles de ce week-end ?
Nous avions toujours cinq démineurs
sur le site. Ce qui changeait, ce sont les protections balistiques
que nous avons mis en oeuvre. Nous en avions deux sur le site.
Ça arrête tous les éclats.
Sans elles, il aurait fallu évacuer 9 000 personnes au
lieu de 1 800 samedi, par exemple. Les bombes ont trop de puissance
pour qu'on puisse les utiliser. En revanche, elles sont tout à
fait adaptées aux opérations de déminage
quand il s'agit d'obus.
En quoi consistent ces protections
balistiques ?
Ce sont des cages en acier de blindage
d'un poids de 6,5 tonnes chacune. Deux grosses pelles mécaniques
les déplacent de cible en cible. L'utilisation de ces protections
balistiques réduit les angles de danger. Leur orientation
détermine le nombre de personnes à évacuer.
C'est pourquoi nous avons beaucoup travaillé avec Brest
Métropole Océane sur la préparation de l'opération.
Nous avons étudié les cartes depuis deux mois. Nous
sommes sur le site depuis le 20 juillet. Nous avons répété
l'opération cible par cible.
Comment procédez-vous ?
Une petite pelle mécanique rentre
sous la protection et creuse le sol jusqu'à 30 centimètres
de la cible. Là, le démineur prend le relais avec
des outils amagnétiques pour dégager l'objet. Si
c'est une munition, on la détruit sur place avec une charge
de 250 à 500 grammes de plastrite, un explosif brisant
très puissant. L'affaire est réglée en 20
minutes. Des gros sacs de sable de 1,5 tonne installés
sur la cible absorbent les fragments d'obus et couvrent le bruit.
Propos recueillis par Olivier MÉLENNEC.,
Ouest-France
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Le Télégramme
21 août 2009
Brest. Déminage aux Capucins : le périmètre
de sécurité
La dernière phase de l'opération
de déminage qui occupe les professionnels à Brest
depuis le début du mois d'août se déroule
demain, samedi 22 août. Quelque 1.500 riverains devraient
être déplacés (voir ci-dessous le périmètre
de sécurité). Les démineurs devront traiter
les 26 derniers échos détectés. Le 2 août,
la première intervention avait contraint 16.500 Brestois
a quitter leur quartier pour la journée. Sur 22 cibles
pouvant être des bombes, 21 étaient des déchets
divers en ferraille. Seul un obus avait été détruit.
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Le Télégramme
21 août 2009 à 17h24
Déminage à Brest. Nouvelle évacuation de
1.500 habitants samedi 22
Environ 1.500 Brestois seront à
nouveau évacués samedi pour la troisième
et dernière phase d'une vaste opération de déminage
sur un ancien terrain militaire, trois semaines après une
première évacuation de 16.000 personnes.
Depuis le début de leur intervention
sur le plateau des Capucins, un ancien site de l'Arsenal proche
du centre-ville, les démineurs ont neutralisé trois
obus et extrait quatre carcasses d'obus inertes.
Des déchets de ferraille
au lieu d'obus
Durant la préparation de l'opération, les démineurs
avaient détecté 83 échos métalliques
pouvant être des obus, et 15 échos dont les formes
étaient similaires à celles de bombes de la Seconde
Guerre mondiale.
Mais lors des premières journées de recherches,
les 2, 15 et 16 août, la plupart des "cibles"
traitées se sont révélées être
des déchets de ferraille. "Les périmètres
de sécurité sont fixés par la loi et rien
ne pouvait nous dire qu'on ne retrouverait pas de bombe de forte
puissance ou d'obus", a expliqué dimanche Jean-Pierre
Condemine, le sous-préfet de Brest, à l'issue de
la seconde phase qui a entraîné l'évacuation
d'environ 2.000 personnes pendant le week-end des 15 et 16 août.
26 échos à traiter
ce samedi
Les démineurs devront traiter les 26 derniers échos
métalliques repérés sur le terrain. Les opérations
pourraient se poursuivre dimanche, mais sans nécessiter
d'évacuation.
Le plateau des Capucins doit être rétrocédé
par la marine nationale à la ville de Brest qui prévoit
d'aménager ce site de la Recouvrance, quartier historique
de la cité portuaire. La loi oblige le propriétaire
à dépolluer le site avant cession. L'opération
sur le plateau des Capucins aura coûté au ministère
de la Défense quelque 2,5 millions d'euros, financés
dans le cadre du plan de relance, a indiqué le sous-préfet
de Brest.
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Le Télégramme
22 août 2009
1939-2009. Une ville minée par son histoire
Septembre1945, Brest «même»
sort de la guerre, détruite... 10.500 des 11.700 immeubles
ont été touchés. Des tonnes de gravats obstruent
les rues. Il faut reconstruire. Rapidement. Sur tous ces déchets...
Ce qui complique aujourd'hui les opérations de déminage.
À l'automne 1945, le bilan est lourd.
La ville sort de quatre ans de guerre. Brest intra-muros est anéanti.
Le pont National s'est effondré, la rade est encombrée
par des milliers d'épaves, 4.800immeubles sont totalement
détruits, 3.700 partiellement touchés et 2.000 modérément
atteints. La liste est interminable... Impossible alors aux Brestois
de rentrer chez eux. Malgré cela, selon Pierre LeGoïc,
professeur d'histoire et écrivain, «Brest a eu de
la chance d'une certaine manière, car ce n'était
pas une ville de débarquement comme Caen. La guerre a été
bien moins meurtrière, environ 2.000 victimes».
Destructions massives
L'architecte de l'époque, Jean-Baptiste
Mathon, ne s'est pas posé la question de garder le tramway,
ni les immeubles. «Ilsétaient bien trop fragilisés
par le feu. Presque tout a été rasé, sauf
trois maisons du cours Dajot», explique Pierre Le Goïc.
Les ouvriers affluent de partout pour préparer la ville
à sa reconstruction. Dès décembre1945, plus
de 1.200 Brestois, paysans, Algériens et prisonniers allemands
actionnent pelles, pioches et dynamite pour faire table rase du
centre-ville. «C'était une vision cauchemardesque»,
témoigne Cécile Bramé, 20 ans à l'époque.
Il faut agir. Le déblaiement des chaussées s'effectue
dans des conditions d'urgence. «Tous les Brestois attendaient
d'être relogés», explique Gérard Cissé,
grand passionné de l'histoire de Brest. Impossible d'évacuer
tant de gravats, ils sont utilisés pour remblayer les rues.
«Même les fortifications Vauban ont servi à
aplanir Brest. C'était voulu par le plan d'urbanisme Mathon»,
insiste Pierre Le Goïc. De nombreux déchets se sont
alors retrouvés emprisonnés.
Envie de modernité
Toute cette étape peut paraître
bien radicale car certains immeubles pouvaient être reconstruits.
Seulement Jean-Baptiste Mathon et son maître d'oeuvre, Maurice
Piquemal, souhaitaient profiter de la situation pour annuler l'entassement
de la population et améliorer la circulation de la future
ville. Le niveau de la rue Louis-Pasteur est augmenté,
les rues sont élargies, le pont National est reconstruit
et le pont de L'Harteloire créé. «LeBrest
d'avant-guerre était une ville insalubre. Il était
primordial d'inclure dans la reconstruction, modernité
et hygiène», assure Pierre Le Goïc. Pour parer
au problème de logements, des villages de baraques sont
construits dès 1945. Les premiers immeubles sortent de
terre en 1946. «Seuls les plus riches ont pu se reloger
rapidement. Les autres ont dû attendre les années
70», signale l'historien.
Une ville ouverte sur la mer
Brest a été repensé,
élargie, modernisé. «Mathon voulait qu'elle
soit aussi une ville ouverte sur la mer». La rue de Siam
illustre bien sa volonté. En ce qui concerne le plan octogonal,
«il n'est pas, comme tout le monde le dit, une idée
américaine ou soviétique. Le vieux Brest était
déjà quadrillé, puisque Vauban l'avait dessiné
ainsi», insiste Pierre Le Goïc. En 1954, Brest «même»
est presque entièrement transformé en ville neuve.
Mais il faudra attendre 1961, l'édification de la mairie,
pour qu'un chapitre s'achève. Et même si certains
bâtiments de Brest auraient pu être reconstruits,
beaucoup de Brestois s'accordent encore à dire:
«Cette reconstruction a du bien». Sophie Heren
... ... ...
brest.maville.com 22 août
à 18h33
Brest: l'opération de déminage est complètement
terminée
Ce samedi, vers 17h, soit deux heures avant
l'heure limite, la dépollution pyrotechnique du Plateau
des Capucins s'est terminée. Les 1500 Brestois évacués
peuvent désormais regagner leur logement. Les démineurs
ont si bien travaillé qu'il ne leur sera pas nécessaire
de revenir demain, comme initialement prévu. Sur les 26
échos métalliques traités ce jour, ils ont
trouvé cinq obus datant de la Seconde guerre mondiale,
dont deux actifs. Voilà qui termine quatre opérations
de dépollution (les 2, 15, 16 et 22 août) sur le
plateau des Capucins (15 ha). Ce terrain militaire pourra désormais
être rétrocédé à la communauté
urbaine brestoise qui va le réaménager entièrement
pour en faire une zone habitable.
Mise à jour du 22/08/2009 à 22h
en direct e la zone d'évacuation
Maintenant place aux grands chantiers : Les Capucins
et le tramway ...
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... et à part ça ...
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La
plus grande fleur du monde a éclos à Brest !
L'exemplaire unique
en France de l'Arum titan, la plus grande fleur du monde qui peut
atteindre 2,70 mètres de haut mais est menacée de
disparition, a éclos dans les serres du Conservatoire botanique
de Brest, a constaté un photographe.
Amorphophallus Titanum
est le nom scientifique de cette plante à tubercule rare
découverte à Sumatra en 1898 dans les forêts
de basse altitude et qui peut vivre une quarantaine d'années
en ne fleurissant que trois fois. Cultivée dans une serre
où le taux d'humidité dépasse 80% et la température
les 30°C, la floraison de cette fleur de la famille des aracées
aux proportions monumentales se faisait désirer depuis
de longs mois.
"A chaque fois,
nous avons guetté la sortie d'un bourgeon. Mais ce ne sont
que des cycles de feuilles qui sont apparus ces dernières
années", explique Stéphane Buord, responsable
des actions internationales au conservatoire. Après plusieurs
fausses alertes, ce qui semblait être un bourgeon floral
est apparu il y a près d'un mois.
Depuis le tubercule
de 38 kg, la plante avec sa "colonne spadice" qui contient
le système reproducteur -d'ou le nom d'Amorphophallus-,
ne cesse de croître tout comme la chaleur de la plante qui
dépasse la température ambiante pour mieux diffuser
son singulier parfum.
"C'est la plante
vedette du conservatoire", dit son directeur Dominique Dhervé,
qui rappelle qu'en 2003, lors de sa précédente inflorescence
de 72 heures et de 1,54 mètre, quelque 6.000 personnes
lui avait rendu visite. Et ce malgré l'odeur pestilentielle
que l'Arum titan, également dénommée "fleur
de cadavre" en Indonésie, exhale pour attirer les
insectes pollinisateurs nécrophages en plus de sa couleur
violacée, précise-t-il. AFP-30 juin 2009
On se demande
alors de quelle taille doit être l'insecte pollinisateur
pour permettre la fécondation d'une telle fleur !!!
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2013/2015
La ville de
Brest est encore et toujours en pleine mutation
et l'image d'une ville radieuse du
bout du monde de plus en plus vivante se dessine
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